Ca fait près de 8 ans que je tiens ce blog et je n’ai encore jamais pris le temps de vous parler d’écriture ? Alors que c’est littéralement un des piliers de ma vie ? On dira que ça arrive à tout le monde d’avoir la mémoire qui flanche, hein. Enfin, vous deviez bien vous douter que j’aime écrire, vu que je tiens un blog depuis toutes ces années… Et même si ces derniers temps, j’ai été un peu absente, l’écriture reste mon refuge. Et je pense qu’il est temps de vous en parler. Afin de témoigner ma gratitude, mais aussi vous encourager à faire ce qui vous fait du bien.
Cher journal
Entre vous et moi, j’ai toujours mon premier journal intime dans un tiroir. A l’âge de 10 ans, environ, je m’étais promise d’écrire une page tous les soirs pour raconter ma journée et mes ressentis. Et je suis contente d’avoir fait ça, parce que ça reflète l’enfant que j’étais à ce moment-là et en plus d’être assez drôle, c’est aussi très enrichissant de voir comment j’ai évolué et les choses qui sont restées plus ou moins pareilles. Les carnets de mon adolescence sont un tantinet plus sombres, mais toujours fort intéressants à relire. Puis, quand on a eu l’accès à internet, l’une des premières choses que j’ai mis sur pied : un blog. Evidemment. C’était moins profond que mes journaux intimes, mais ça me donnait un espace d’expression et de créativité sur internet. And the rest is History !
L’écriture comme échappatoire
Ecrire dans un journal intime, c’est une chose. Mais depuis très longtemps, je me sers de l’écriture pour raconter des histoires. Il y a eu des périodes plus prolifiques que d’autres, mais c’est quelque chose d’assez habituel pour moi. Malheureusement, je n’ai plus grande trace de tout ça. Mais je me souviens que lorsque j’étais à l’école, lorsque je terminais un test, j’avais le droit de tourner la feuille et dessiner ou écrire. Alors c’est ce que je faisais. Et bien sûr, j’adorais les rédactions… Etrangement, je ne suis jamais tombée dans le jeu des fan-fictions… Peut-être que j’aime trop inventer des personnages et des univers ? Dans tous les cas, l’écriture me permet de m’envoler au pays de l’imaginaire.
Ecriture thérapeutique
Par contre, je pense que l’écriture me fait le plus de bien quand je couche mes émotions et mes ressentis sur le papier. A l’âge de 32 ans, c’est quelque chose que je fais extrêmement souvent. Parfois même quotidiennement. Enfin… ces derniers mois ont été remplis de chamboulements et j’ai moins pris le temps d’écrire. Je pense que le fait que quelqu’un en qui j’avais confiance ouvre mon journal et lise mes textes a aussi joué en défaveur de mon réflexe pour l’écriture. Et c’est vrai aussi que je ressentais un sacré blocage à l’idée d’affronter mes émotions. Parce que pour moi, écrire, c’est comme une thérapie. Lorsque j’écris, je me mets entièrement à nu. Je suis des plus vulnérables. Et c’est parce que justement, je sais que la seule lectrice, ce sera moi. Et qu’ainsi, je peux me confier sans peur. Et je sais également que c’est un acte puissant, qui me fait du bien à chaque fois. Vraiment. Même si le processus est douloureux de par les émotions qui sont transmises à travers l’encre, à la fin, je me sens mieux. L’écriture m’a aidée à affronter de nombreux obstacles et parfois, je pense que je n’ai malheureusement pas eu le réflexe d’écrire alors que ça aurait pu m’aider.
Faire ce qui est bon pour soi
Et justement, ces derniers temps, avec tout ce que j’ai traversé, je savais au fond de moi que j’avais besoin d’écrire. Que c’était absolument nécessaire. Qu’il fallait que je me retrouve avec moi-même et que j’affronte certaines choses, même si ça s’avérait douloureux. Alors j’ai repris l’écriture petit à petit. Et un pas après l’autre, je me suis rendue compte que ça me faisait du bien. Déjà, j’ai eu du plaisir à écrire pour moi, mais aussi ici, sur le blog, il y a quelques semaines. Ca a littéralement rempli mes batteries. Puis, il y a quelques soirs, alors que j’étais seule, j’ai pris mon carnet et je me suis mise à écrire. Et là, les émotions ont jailli, les larmes sont sorties, telles un déluge. Le barrage a cédé. L’eau et les émotions se sont déversées avec force et rage. Puis, le calme est revenu. J’ai pris plusieurs grandes respirations et je me suis sentie nettoyée, lavée, délestée. Il y a certaines crises de larmes dont on se souvient toute sa vie… Je pense que ce soir-là en fera partie. Si je vous dis ça, c’est pour vous encourager à affronter vos émotions. Même si vous appréhendez la douleur. Au final, vous vous sentirez bien plus libre. Arrêtons de faire l’autruche en essayant d’enfouir nos émotions à travers diverses méthodes douteuses (substances addictives, réseaux sociaux, divertissement à outrance, etc.) et faisons-y face. On se le doit bien, non ?
Bonus !
Si l’envie vous dit, je vous propose de télécharger un cahier d’introspection que j’ai créé il y a quelques temps déjà. Il est vraiment chouette et rempli de questions qui vous permettent d’approfondir votre relation à vous-même et utiliser l’écriture comme outil pour vous sentir mieux dans votre vie. Il vous suffit de cliquer ici, d’enregistrer vos informations et vous recevrez votre cahier dans votre boîte mail. Ensuite, vous serez également automatiquement inscrit.e.s à la newsletter, qui va probablement reprendre du service prochainement ! Et si vous vous inquiétez de l’utilisation de vos données, je n’utilise que votre prénom et votre mail pour vous envoyer ladite newsletter et je garde tout ça secret, bien évidemment. Vraiment, n’hésitez pas, le cahier d’introspection avait eu beaucoup de succès lors de sa sortie.
Cet article vous a plu ? Epinglez-le sur Pinterest !
Vous l’écriture, ça vous parle ?
Blogueuse suisse romande depuis 2016. J’aime répandre de la bonne humeur autour de moi ! Que ce soit dans le burlesque, la spiritualité ou ma vie de maman, j’essaie toujours de me focaliser sur le positif. Et si je n’y arrive pas, je rajoute une dose de paillettes !
Solange says
Je me suis sentie visée avec les fanfictions hahahahaha j’en ai écrit à une époque lointaine, mais j’ai pris soin de tout retirer de la plate-forme à l’époque, donc à part un pseudo, tu ne trouveras rien haha
Jade says
Oh mais je n’étais pas au courant de ça haha !
Myrtilla says
Coucou ! Je suis comme toi, écrire ça me fait du bien et j’ai commencé mon premier journal intime à 12 ans, depuis j’en ai 5-6 et je continue à le mettre à jour 1-2x par année, quand j’y pense. C’est cool que tu aies pris le temps d’écrire tout ce que tu ressentais, ça fait parfois plus de bien qu’une séance psy !
Jade says
Oh c’est intéressant comme processus ! Merci pour ton partage Roberta 🙂