Avoir une idée, une impulsion pour un article un samedi soir à 23h20 et finalement jouer à “bubble shooter” durant 30 minutes pour éviter d’affronter ses pensées : ça, c’est fait. Faut dire que le sujet que j’aimerais aborder n’est pas léger. Ou du moins, on peut dire qu’il est assez important et que la démarche là-derrière n’est pas anodine. Plus on avance, plus je me dis que la prochaine étape, c’est de me choisir moi, pour de vrai. Et d’appliquer ce choix, coûte que coûte. Mais je sais pas trop comment faire. Et j’ai peur.
Bucket list 2025
On est en juillet et au début de l’année, j’avais écrit un article qui mettait en lumière les choses que je voulais accomplir. Je pense qu’il est important de faire un peu le point sur tout ça. Je suis consciente que les choses prennent du temps et qu’on a parfois besoin de modifier certains itinéraires. Donc, je ne culpabilise pas. Je fais juste le point.
- Permis de conduire : c’est en cours. C’est franchement plus dur que je ne l’aurais imaginé… Mais j’ai confiance en moi et je sais que ça finira par arriver.
- Goûter du matcha : objectif un peu léger, on va pas se mentir. Mais toujours pas eu l’occasion.
- Direction Brighton : finalement, non. Ce sera pour plus tard. Tout simplement parce que je n’ai personne pour s’occuper de mon chat. Et aussi parce que je crois que mentalement, ça ferait beaucoup et financièrement, pareil.
- Apprécier la solitude : ça, ça va. C’est un travail de chaque jour. J’ai déjà fait beaucoup de choses rien que pour moi cette année et j’en suis hyper fière. Week-ends en solo, concerts, balades, films… J’suis à fond là-dessus !
- Faire vivre le blog : je pense que je pourrais faire mieux, honnêtement. Mais bon, me revoilà. Et j’ai déjà beaucoup écrit cette année. C’est chouette. J’ai envie de continuer sur cette lancée.
- Voir Bruce seule : mission accomplie ! C’était le 24 mai, à Lille. Le voyage était chouette. J’ai rencontré des fans et on a bien papoté. Le concert était incroyable. Je suis ultra contente de cette opportunité.
- Finaliser la déco de chez moi : ça avance. Il y a encore des choses qui restent un peu en plan, mais c’est ok. Je me sens vraiment chez moi dans cet appartement.
- Avoir un sapin de Noël : eh bien, on y est pas encore, hum hum.
- Nouveaux tatouages : ouiiiiii ! Cette année, je me suis déjà faite tatouée à deux reprises. Je crois que ça me suffit pour l’instant, en revanche.
Le bilan n’est pas si mauvais, si vous voulez mon avis. Il y a des choses qui sont plus conséquentes que d’autres. Et globalement, je m’en sors bien. Je suis un peu déçue de ne pas partir en Angleterre, mais je sais que ce n’est que partie remise. J’ai le temps. Et l’occasion se présentera le moment idéal, j’en suis persuadée.
Stop le coeur brisé
Par contre, le plus gros morceau sur lequel j’avais envie de travailler cette année, c’était mon approche de la solitude. Et même si j’ai fait plein de choses pour l’apprivoiser, je sens que ça bloque toujours. En une année, je suis tombée amoureuse deux fois. Oui, c’est peut-être beaucoup, mais que voulez-vous ? Je m’attache vite, surtout quand je suis en face de personnes chouettes. Mais ces deux fois, mon petit coeur a fini par se briser. Certains diront que ce n’était pas de l’amour, juste une réaction à de l’affection et de l’attachement. Mais moi, je sais ce que je ressens. Et je crois que c’est contre-productif de chercher l’amour à cette période de ma vie. Oui, j’ai envie d’aimer et j’ai envie qu’on m’aime. Mais je crois que je préfère protéger mon coeur contre d’éventuelles blessures futures. Mon estime de moi-même retombe au plus bas à chaque fois également. Et je ne peux pas me permettre de m’effondrer à nouveau.
Changer de focus
Donc, même si j’ai envie de trouver le ou la partenaire qui m’accompagnera au fil de ma vie… je mets ça sur pause. Ou du moins, je vais essayer. Et je vais être ultra vulnérable là (mais je m’en fous, c’est mon espace ici) : je crois que je suis accro à l’amour. Aux hommes, surtout. J’ai lu plusieurs livres à ce sujet ces derniers mois et vraiment, je pense que c’est une sorte d’addiction. Et sans vouloir me la jouer “meuf consciente de ses traits toxiques”, je pense qu’on est BEAUCOUP à avoir cette addiction. A constamment chercher l’approbation des autres pour être heureuse. A vouloir plaire et donc à se couper en quatre pour entrer dans un certain moule… Et là, je me rends compte que c’est plus possible en fait. Que j’ai besoin de me retrouver vraiment. Ne plus mettre mon focus sur les autres, sur la quête de l’homme de ma vie, mais me concentrer sur moi.
Qui suis-je, au fond ?
J’ai aussi remarqué que quand une personne me plait, je me transforme, je modifie mon comportement, mes habitudes, mes intérêts. Et c’est ultra dur de savoir qui je suis réellement, avec ces interférences. Par exemple, après ma longue relation de 11 ans, je me suis posée la question de savoir si vraiment, j’aime le métal (la musique, hein), ou si c’était juste une adaptation. Et finalement, j’en suis venue à la conclusion que oui, c’est un trait de ma propre personnalité. Par contre, il y a certains genres de films que je pensais aimer, mais que de moi-même, je ne regarde pas. Donc, c’est un trait de personnalité qui ne m’appartient pas. Il faut dire que c’est durant cette relation que je me suis construite en tant qu’adulte, donc c’est assez normal que mes intérêts se soient un peu calqués sur quelqu’un d’autre. Et c’est ok. Par contre, maintenant, mon job, c’est de découvrir qui je suis réellement. Ce que j’aime vraiment, ce qui fait partie de ma propre personnalité et non pas d’un masque que je porte occasionnellement pour plaire aux autres. Et je pense que pour y parvenir, il me faut stopper les relations avec les hommes.
Encore un peu flou
Alors, ce n’est encore qu’un prémisse d’idée et de projet. Il va me falloir réfléchir et ajuster certaines choses au fur et à mesure. Par exemple, décider si je suis prête pour des relations uniquement sexuelles ou pas (bah oui, c’est une chose importante, quand même). Je ne sais pas encore trop, honnêtement. J’aimerais aussi réfléchir si du coup, j’arrête de prendre ma pilule pour retrouver la partie “sauvage” et “nature” de moi-même, ou si ça va justement m’apporter une libido beaucoup trop haute et que je ne saurai pas la gérer (sorry si c’est trop intime pour vous, mais encore une fois, c’est mon espace). Et est-ce que les relations avec une femme, c’est ok ? Un autre élément qu’il faut que je prenne en compte, c’est le temps que je me fixe. 6 mois ? Un an ? Aucune idée. Franchement, ça se construit petit à petit dans mon esprit. Mais je trouvais important de poser tout par écrit ici, dans mon petit coin d’internet que j’aime tant et qui m’a vu grandir et évoluer. Ca m’a l’air d’être la prochaine étape et c’est un sacré morceau. Alors, wish me luck dans tout ce schmilblick. J’ai aucune idée dans quoi je m’embarque, mais j’ai l’intuition que c’est exactement ça qu’il faut que je fasse.
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Blogueuse suisse romande depuis 2016. J’aime répandre de la bonne humeur autour de moi ! Que ce soit dans le burlesque, la spiritualité ou ma vie de maman, j’essaie toujours de me focaliser sur le positif. Et si je n’y arrive pas, je rajoute une dose de paillettes !
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